mardi 25 septembre 2012

Annapolis

Nous avons donc passé une journée et demie à Worton creek ( merci Skipper Bob) installés entre deux marinas et parfaitement à l'abri d'un gros vent du sud.  En entrant dans la baie, sur le quai de la marina un homme faisait de grands signes.  Notre compagnon de voyage s'est approché et le gars lui a indiqué où aller s'ancrer pour s'abriter.  C'est toujours surprenant de la gentillesse gratuite
Le lendemain nous nous sommes remis en route avec Callipyge notre compagnon de voyage et sommes rentrés à Annapolis au début de l'après midi.  Nous nous sommes installés tout au bout de Back Creek, face à l'ancienne usine de Gemini.  Un coin très tranquille, beaucoup moins jet set que celui où nous étions il y a deux ans (en face de Bert Jabin).

 Deux semaines avant l'exposition il y a déjà de nombreux bateaux d'installés et ça ne fait que commencer.
Celui-ci vient de Bâle en Suisse

Comme nous avons pas mal couru depuis le début de l'été, nous ne sommes pas fâchés de rester un peu tranquille.
Les bateaux commencent à arriver tranquillement.   Ce gros Lagoon 45 est arrivé de France il y a deux jours.  Il est le seul des trois bateaux envoyés pour l'exposition qui soit arrivé.  Les autres sont encore aux Açores, arrêtés par le mauvais temps.



Un nouveau Gemini est en préparation sur le quai.  Les menuisiers travaillent activement dessus.  Il est pas mal différent du 105.  Le cockpit ouvert, le franc bord plus haut... Nous irons certainement le visiter et prendre des photos. Celles que je mets ici ne sont pas excellentes mais te donnerons une petite idée Stéphane





Il y a déjà plusieurs québécois installés dans Back Creek et de nombreux autres sont en route.  Il doit y avoir un souper réunissant tout ce beau monde.  En attendant nous nous occupons à finaliser de nombreuses petites chose que nous n'avions pas eu le temps de faire .

mercredi 19 septembre 2012


Mardi le 18 septembre
Je m'étais pourtant juré de mettre le blogue à jour plus régulièrement.  Pour ma défense je dois dire que depuis notre départ nous n'avons pas chômé.  Depuis notre arrêt à Whitehall, nous avons continuellement avancé.  Nous avons d'abord fini de franchir les écluses et contrairement à notre premier voyage, nous n'avons eu aucun problème.  15$ pour toutes les écluses de la Hudson. 


 Si vous pouviez voir le personnel et le matériel que nous déplaçons...Et tout le monde est d'une amabilité exemplaire.  Les quais sont gratuits tout le long du trajet.  

Saviez vous que les écureuils sont d’excellents nageurs ? Nous en avons vu traverser le canal maintes et maintes fois.  Malheureusement mon appareil photo n’est pas assez performant …
Un fois les écluses terminées il faut remonter le mat.  En voyant ces photos vous comprendrez pourquoi il fallait le baisser.  Quelquefois nous avions peur d’accrocher.



  Nous avions rencontrés deux bateaux dans les écluses et nous sommes allés remonter les mats des trois bateaux à Castleton, où il y a une potence que nous pouvons utiliser pour faire le travail par nous même.  Ensuite on doit remettre les voiles, faire le ménage du bateau etc.  Et puis on repart vers la prochaine étape, New York.

Il y a toute sorte de choses dans le port de New York.  Ça passe de tous les côté du bateau.  Et on croise aussi des fous, comme ce groupe de kayakistes. 





 Nous devions arrêter un jour ou deux dans la Grosse Pomme mais évidemment, il s'est présenté une fenêtre météo.  Il fallait traverser tout de suite où nous serions coincés pour une période indéterminée.  Je me jure bien de l'avoir ma semaine au retour...
Nous avons donc fait la traversée de nuit, une traversée magique dont toute la première moitié s’est faite uniquement à voile et le lendemain matin nous avons enfilé avec la traversée de la baie du Delaware. 

 Voici deux photos de notre ancrage du soir.  D’un côté le ciel et de l’autre côté la centrale nucléaire.



Et maintenant nous sommes cachés dans une petite baie dans la Chesapeake, à l'abri d'un gros vent du sud .  Et miracle, il y a un petit signal internet dans cette petite baie, ce qui me donne l'occasion d'alimenter un peu le blogue

samedi 8 septembre 2012

Jeudi le 6 septembre 2012
Voilà nous nous préparons à repartir. Nous avions tellement aimé le premier voyage, que nous ne rêvions que de ça.  Mais nous repartons pour un peu plus longtemps et nous n'avons pas l'intention de nous limiter aux Bahamas cette fois ci.
  Depuis 5 mois nous avons travaillé d'arrache pied, avec l'aide précieuse de Stéphane (Michaud), de Yves (Gauthier) et de Yvon (Chiasson) à préparer le bateau, à le rendre plus confortable et mieux équipé.  Nous avons installé une nouvelle arche, un dessalinateur, une éolienne, un congélateur.
Après une mise à l'eau tardive, nous sommes retournés au Lac Champlain.



Nous avons que très peu profité du lac.  Huit jours en tout,  Pour le reste nous n'avons fait que travailler Nous avons fait descendre le mat hier chez Gaines. Nous étions juste à côté parce que nous avons du quitter notre marina de Chazy .Nous avions trop peur de rester coincés.  L'été que nous avons eu a fait baisser l'eau et nous craignions de ne pas pouvoir sortir de la marina.  Nous sommes donc allés nous réfugier dans une petite marina de Rouses Point pour les deux dernières semaines.


 Nous attendons maintenant nos deux fils qui doivent venir chercher l'auto. C'est un peu étrange.  J'ai tellement souhaité ce départ et ce matin j'ai plutôt le vague à l'âme.  L'idée de quitter la famille, les évènements des derniers jours, le sentiment de culpabilité  rendent ce début de voyage pas mal  moins joyeux que je ne  l'aurais cru.
Samedi le 8
Nous sommes maintenant tout de suite après la première écluse, à Whitehall, en compagnie de deux autres voiliers.  Il vente à écorner un boeuf alors nous avons décidé d'attendre à demain pour repartir.  Se promener avec un mat sur le toit n'est déjà pas merveilleux alors imaginez dans quarante noeuds de vent. Hier nous avons fait une journée de douze heures dans des conditions parfaites, ce qui ne nous a pas empêché de frapper deux fois des objets immergés, aux alentours de la bouée no 1.   Nous espérons ne pas avoir abîmé le bateau mais nous n'allons pas vérifier avant d'arriver dans une eau plus appétissante.  Nous espérons surtout que ça n'arrive plus